“C’est un mouvement sorti de nulle part qui vise à modifier l’esprit du public. Et ce mouvement soutient que la culture et la connaissance peuvent être appropriées et qu’en conséquence la culture et la connaissance doivent être protégées de la même façon que nous protégeons n’importe quelle propriété. Ces dernières années, cette version erronée était inoffensive. Avec l’émergence des nouvelles technologies, il est devenu indispensable de la combattre. Car ces technologies, si elles permettent un bouillonnement créatif, peuvent être utilisées pour contrôler la culture et la connaissance d’une façon qu’aucune société libre n’a jamais tolérée. “(Préface de Lawrence Lessig)

Dans cet essai très documenté, Florent Latrive met à jour les enjeux de la bataille en cours autour de la propriété intellectuelle. Qu’il s’agisse de musiques ou d’images en ligne, de circulation des savoirs ou de brevets sur les médicaments, il plaide pour une ouverture raisonnée et contre le tout juridique. Au lieu de criminaliser tous les ” pirates ” sans distinction, établissons un régime équilibré de l’immatériel. Où créateurs et public ne seront plus soumis aux diktats des intermédiaires et producteurs.

Biographie de l’auteur Florent Latrive, 32 ans, est journaliste à Libération. Coéditeur de Libres enfants du savoir numérique avec Olivier Blondeau (Éclat, 2000), il a aussi publié Pirates et flics du net (Le Seuil, 2000) avec David Dufresne.

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